De nombreux automates programmables ou systèmes avancés existent et disposent maintenant d’interface DALI comme WAGO, Beckhoff, Crestron, etc …. Le DALI n’étant pas la première fonction de ces automates, et DALI étant intrinsèquement puissant, l’automate est loin d’être systématiquement nécessaire et encore moins souvent la meilleure solution.

 

DALI, en « version 1 », est un système totalement décentralisé. Un bus connecte 2 types d’acteurs : les récepteurs (les luminaires) et les contrôles (boutons poussoirs, détecteurs etc …). Le fonctionnement est simple :

  • Les récepteurs stockent les informations que leur sont propres et interprètent les instructions qui les concernent
  • Les contrôles envoient des instructions aux récepteurs (GOTO SCENE 1 – par exemple)

 

DALI-2 est capable de fonctionner sur le même principe que DALI-1, mais offre aussi la possibilité de fonctionner de manière plus centralisée. Les contrôles sont vus comme 2 entités distinctes : l’input et le contrôleur d’application. Lorsque ces 2 fonctions sont rassemblées dans le même organe, on se retrouve dans la situation du DALI-1.

 

  • Les inputs : sont des organes capables de gérer l’acquisition d’une information – par exemple : présence détectée, augmentation de la luminosité, appui du bouton 1, etc …
  • Le contrôleur d’application : il prend en compte les inputs et décide quelle instruction envoyer aux récepteurs

 

Les inputs et les controleurs d’application echangent les informations via un type de message particulier sur le BUS DALI : les instances

 

Pour terminer la notion de Single Master et multi-master est importante. Sur un bus DALI, il est possible d’avoir plusieurs contrôles ou plusieurs contrôleurs d’application, seulement si, ils sont multi-master. C’est-à-dire capables d’envoyer des ordres sur le même bus sans que les ordres se « chevauchent ».

 

Le mode single master est intéressant pour des raisons économiques, dans le cadre d’applications limitées et fonctionnant sur une centralisation stricte : un seul organe envoi des instructions DALI. C’est le cas de certains modules de GTB, certains détecteurs de mouvement DALI, etc …

 

Cette longue introduction pour en arriver au point principal : la décentralisation stricte du DALI-1, existant en DALI-2 aussi bien sûr, permet de très nombreuses fonctionnalités avec la souplesse de la décentralisation !

 

 

Quelques exemples concrets :

 

  • Les détecteurs de mouvement (DALI CS) dispose d’un contrôleur d’application interne extrêmement riche qui permet de gérer de très nombreux paramétrages, des synchronisations entre détecteurs multiples ainsi que des poussoirs DALI interagissant avec eux.

 

  • Circadien : Avec DALI CDC on dispose d’une courbe circadienne paramétrable. DALI CDC envoie toutes les minutes les ordres de gradation de blanc. Un poussoir DALI peut invalider temporairement CDC pour permettre un choix manuel

 

  • Taches horaires : avec DALI RTC, on est capable de programmer des ordres sur un horaire donné qui peut en plus être relatif au lever et coucher du soleil

 

  • Séquencement de taches : avec DALI Sequencer, on est capable de programmer des séquences de fonctions DALI

 

Tous ces produits LUNATONE fonctionnent en multi-master. C’est ce qui permet par exemple d’installer sur une installation circadienne automatique (DALI CDC) un poussoir DALI (DALI-2 MC) permettant de stopper l’automatisme et de sélectionner manuellement une gradation de blanc spécifique.

 

L’approche modulaire de LUNATONE permet de choisir les briques dont on a réellement besoins.

 

 

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